Alcools #2
La couleur de la luxure régie par les courbes de la mort
Subit la tromperie maligne de l’extase au gout d’ammoniaque
L’amour impose la candeur délicate de sa présence
L’ascendance solaire de la tempête morale
Distingue les amitiés dans ...
Carnaciers avares
Si tu m’aimes si tu meurs
Retiens près de moi
Aux sombres leurres
De leurs vives voies
Qui tournent dans les cœurs
Affranchissent les erreurs
Cotonneuses et absentes
Dans la chaleur errante
Postérité tournante
D’où luisent les amarres
Destrier amantes
Carnassiers avares
Philosophie et méditation
Désormais par ta complicité passagère
Je reste dans ta posture absente
Attitude désinvolte
Attendant la stratégie abrégée
Pour les âges de la construction sociale
Aucune crise ne fermera l’adolescence
Qu’on retrouve dans les propos noirs
Entretenus par des ateliers philosophiques
Si tu es ...
Éternité
Quand l’éclairage devient vivant
Que la lumière gémit sur le cadre
Autour de l’alliage cuivré
L’expérience quantique distribue les preuves
Le mercenaire berce la présence
Où pleurent les clefs du brasier
Plastiquant les adieux
Souverain
L’immense chenille de Pâques redoute l’attaque solitaire des coutumes connues
Enflammée par la poussière
Elle déclare l’ennui passager d’une illusion perdue qui noue toute vraisemblance avec la chance
L’incroyable rivière de rubis qui se reflète dans les soleils
Autant ...
Clarté et naissance
La chaleur des pierres mortifiées par le gel
Distille les chances des visages baignés de sang
Autour des fenêtres obscurcies par les châteaux cavaliers
Dans le rival des enfants l’horizon des montagnes
Je reflète en criant la douleur allégorique
Pendus ...
Sanglots
Ta tendresse apparente couvre le flot
De cette colline qui grogne dans le coffre de ton cœur
L’orage s’annonce
Dans les gaz frais qui murmurent
Hurlant à la mort
Jusqu’au printemps qui guérit
Torrent
J’aime ce morceau de chair devant moiReposoir d’amour et isoloir de tendresse hachéePar la docilité de ton adresseDéfouloir du petit jourFer de vague
Je transporte la nuit venueLe courage morose que tu tentesDe sauver des astres ...
Couple
J’entends le nom de ton âme
Dans l’écho de mes cris furieux
Saisons d’intenses sacrilèges
Bondissant dans les éclairs flagrants
D’une indicible cloche
Sonnant le tocsin
Quand franchit le soir
Cette brise vermeille
Justice
C’est l’heure de se taire
Dans la dissidence de l’alliance
La cruauté ambiante de la terre
Se marie à la maraude d’innocence
Le morceau de route en confiance
Obscurcit l’immondice de la mer
Furieuse, mais dans la balance
Qui périt au fond ...
Vagabond
Le bruit long de l’enclosSursaute par-dessus tes yeuxDans l’intensité de mes parolesVoguant dans la paume de ta mainLa clarté d’une lampe jaunieBlêmit la main suaveOu navigue sur les flots
Les livres autour d’elleSe gavent d’élans détériorésEt ...
Trio
Petite pluie
Tristesse d’un enfant
Soleil de l’hiver
Intense et charmant
Deviens l’astre de nuit
De la puissance de fer
Abris incendiant derrière
Qui soudain n’est plus qu’une
Un âge perdu
Tu me parles d’un amour qui pleure des larmes de feu
Ignorant ta beauté bâtie aux heures de décembre
Quand ton visage clos sur ton miroir ambré
Distrayant la nuit dans un ciel aux nuages cotonneux
Je ...
Chaleur blanche
J’ignore jusqu’à ton nomContenu dans les tréfondsDe ton âge de conQui appelle le charbonMais tout m’est bien égalQuand la chaleur astraleDistingue et détruit la moraleContenue dans ce fond de bocal
J’ignore ta présenceAmoureux et intenseProtégé par ...
Le lointain
Les ombres arrachéesPar les arbres écorchésOù sont ligotés les visagesPrésage d’espoirs sagesSens aléatoire et noirSans dune ni mémoireAccrochés aux déboiresD’une mer amère qui meurtAu mime altruiste aux chaleurs blanchesSimple pâleurInnocence dans les ardeursAux enfances qui ...
Abîme
Au nord de la campagne
Je campe dans mon pagne
Pain de vie amer et blême
À même de comprendre les problèmes
À ma mère immonde tuée
Par ce monde aux relents grisâtres
La ruralité des étales
Sous les coups de l’hiver ...
Suave
Partage tes souvenirs
Obscurs et singuliers
Qui régissent le passé
Sans jamais frémir
Laisse la chaleur
Rejoindre ton enfance
De cette constante pâleur
Fatalité profonde
L’amour est un long parcours
Dont la bouche rouge
Disparait dans les flots
Nappe de verre
Illuminé de soir
Vibrant à chaque rayon
Maudite par la vie
Amère et sournoise
Supplique
L’horloge tourne tourne
Dans les considérations du cimetière de l’ennui
Accroché aux branches frivoles
Des paupières calmement gardées
La parole de la félicité
Promesse du partage
Se dilate sur le lit ensanglanté
Lieu d’un crime non commis
Labyrinthe lacrymal
Journée de pleine luneJe vis adossé aux dunesArrivé des côtes nacréesPar cette encre codée
Je diffuse par les ondesL’écho de la frondeQui gronde en moiFonte de mes émoisLes ombres de la glaceIgnorent la carcasseCaressée par les ...
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