Aleatoire Stupida Est

Le hasard ! Ah, il fait bien les choses… Il est surtout très chiant quand il s’y met. Ah si ! Bah plus tard que y’a quelques minutes : je sors du métro tranquillement, je marche vers ma demeure quand SOUDAIN  (ain’t scared ?)…. Donc quand soudain… un homme totalement banal, brun, 1m70 avec un jean se présente devant moi d’un pas sombrement banal et sans même me regarder (car les gens ne se regardent pas dans la rue, ils se font la gueule, c’est plus fun…). Je me doute que de cet homme je ne devrais pas attendre la moindre compassion et que ce n’est pas à lui que je pourrais raconter ma tristesse face à la non présidentialité de Lionel Jospin et mon inimitié envers les rappeurs, les mecs qui jettent des mégots devant chez moi et les politiciens. Comme finalement les milliers de gens que je croisent tout les jours, je l’évite en me décalant légèrement sur la droite afin de laisser sur la plaine de bitume assez d’espace pour son passage. Le bougre fait de même ! Enfin presque… Au lieu de se décaler comme tout bon pétioniste vers la droite comme il est écrit dans le Code du Trottoir (cf. Manuel de Trottoir à l’Attention des Eboueurs et des Prostituées), cet homme aussi bizarre qu’étrange ce décale à ma droite… Ma droite, donc sa gauche, ce qui finalement revient à aller dans le même sens que moi en utilisant une direction inverse… Puisqu’il est dans l’autre sens. Non ? Bref, ce connard se fout devant moi. Instinctivement, afin d’éviter le carambolage qui arrive après ce genre d’incident, je freine violemment et esquisse un mouvement de hanche vers la gauche afin de passer mon chemin. Le sacripant agit de même, à l’instant même ou j’eusse l’idée. S’en suivent alors une série de balancements RI-DI-CULES non loin de faire penser à M.Culbute… Après une série de deux voire trois balancements, la situation ayant éveillé n moi des sentiments et des émotions que j’avais rarement ressentis, je n’ai que peu de souvenir de la durée et du nombre de balancements ridicules que nous avons effectués, je décidé de me stoppai net, imaginant déjà l’imbécile en train de continuer de balancer pendant des heures. Un seul et unique balancement après, l’idiot s’arrête, sur sa gauche pour finalement continuer sa route avec un petit vicieux au coin de la boche, juste là, en dessous. Un moment pathétique,  mais presque…

Benjamin Charles

Photographe, réalisateur, consultant social media & content

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