C’est Clair ?
Clair Obscur… Tel était le thème pour ce projet universitaire qu’il fallu faire en une année (universitaire elle aussi). Trois étapes, trois notes, pour un produit final censé être l’aboutissement du travail fourni en DUT. C’est sur cette base qu’en octobre 2004 (en collaboration avec mon (grand) marseillais mais non moins ami Jean Jacques Paulet) je travaille sur la première ébauche de scénario de Clair Obscur, alors censé être fantastique. Petit à petit, le projet arrive à maturité en décembre où il est noté : « insuffisant », « non abouti » et « absolument pas clair » (donc obscur). C’est grâce à ces beaux encouragements que le film s’est tourné puis monté en février, dans la chaleur ardennaise de Saint-Menges.
Après bien des déboirs, le film a pu être (merci à Fabrice) envoyé au Festival de Troyes, et ce, un an après « Esprit es tu là ? ».
Alors que j’était en plein dîner avec Francesco, Stef et autres amis de Clap Avenir (Grosset’s family, les Martinez, et les autres), j’apprends que « Clair Obscur » vient de décrocher un Grand Prix, à Troyes, ville où le projet est né, abouti, jugé, noté… Mais comble de malheur, le prix a été remis devant ces mêmes personnes qui quelques mois au paravant avait promis un projet voué à un échec certain. La certitude, telle est l’ennemi que je combat chaque jour, pour prouver à chaque seconde, qu’avec un peu de travail et d’espoir, tout est possible.