Cheveu blanc
Révolté par les matins qui se lèvent trop tôt
Le blanc de tes cheveux
Se lève contre le temps
Acharné sur ton sort
Déterminé par le sang de tes veines
Qui se vident dans ta colère
Froide et intense
Aucune liberté de vivre
Ne dépassera jamais
La prison de l’horloge
Qui ne l’attend jamais
Et qui chaque fin de jour
Floque le cœur de tes mots