Cliché Équivoque
Déchirant les cieux devant nous
Tes cheveux dâéther dans mes doigts
Ont la senteur de lâivresse du passé
Symptôme de langueurs monotones
Où croule la lenteur de lâautomne
Libéré de ton carcan hideux
Prêt à tâéchouer sur lâile aux deux dieux
Tu respires cet air martyr
Quand les sanglots retiennent le cliché
De cette tristesse attendue par les mots
Du ciel forcément azur de la nuit
Je retiens ton visage candide
Ouvert aux supplices de lâamour
Quand je suis pendu à une syllabe
Dâun de tes discours enivrants
Retiens ton souffle incandescent
Et brule lâaspiration de lâenvie
Si tu veux garder la satisfaction
Le bénéfice de lâennui
Laisse la nuit écarlate
Mourir dans son ciel qui se grise
Je garde à mes souvenirs
Ton sourire quand tu subis la beauté
Du paysage merveilleux et soyeux
Devant lequel je tâai enterré