Denrée
L’aurore est douce
Comme la chaleur du nid nouveau
Couvé par l’hirondelle de printemps
Frissonnant au vent du matin
La nuit s’envole à son passage
Sur la rive aux flots agités
Reflets troublés par la respiration
D’une nature trop intense
L’ombre reflète ta paume
Au soleil dilué par le temps
Dans le souvenir d’un baiser
Dessiné dans le sable chaud