Enthousiasme clairsemé
À Olivier Foubert
La femme avance dans sa vie
Parée de toute chose
Imprudent et réservée
Sur le balcon du jour
Au-devant des gravures de soirs
Satin en cachette
Elle n’est qu’amour
Cachée dans un chapeau de paille
Qui trône sur la chevelure dorée
D’un angelot frémissant
La réalité du passé
Surmenée au présent
Persécutions indues
Et amants solitaires
Détruisant serments et pleurs
Dans cette détresse au clair de lune
Résignée comme les blés
La femme mange son destin sans répit
Descendant de l’amère des pensées
Troublées et glacées par l’aurore
Contés sur les blocs de glace
Condensés dans ses désirs
Amante besogneuse elle irradie
De son être de ses avoirs
Les cavaliers aux montures blanches
Qu’elle fabrique chaque nuit
Dans la froideur de l’histoire
Perdue dans la musique peinte