Je Vois, Tu Bois, Il Doit, Nous Nous Noyons…
Aujourd’hui, je vais passer une bonne journée… enfin seulement moi, les autres je m’en fout…Je n’ai jamais été très partageur de toute façon ! Primo, les vies des autres ne m’intéressent pas, sauf si c’est un homme bon. Par exemple, mon ami Paul, élu art-iste de l’année (lui fait de l’art à gonds) par l’académie française des bergeries. Il peint (geot) Mazarine, une belle madame au milieu de ces vignes et Rémy entouré d’une belle eau voire même Joachim entouré du Bellay lors de l’apéro de Charles, pendant lequel il narre ses contes pendant que tout le monde baille au corneille et prends racine.
Secondo (je m’égare… à l’Hannepeau petit ville au dos des dunes de Tocqueville), je préfère (comme Jacques) moi-même aux autres. Ce cas m’eut étonné il y a quelques temps lors qu’une personne vint, à polis nerfs, me tenter ce langage : didonctupenssunpetrohatoa ! Comme me l’avais appris un ami, Alfred, j’arrive à faire à cet Hugo (c’est son nom !) que penser un peu à soi n’était pas forcément de l’égocentrisme primaire et même prospère. Les mots passants, je me doutais que cet éternel jaloux ne comprendrais pas mes avances mais peu après, un trio laid composé d’Elsa, de Pascal et de Boris vint me voir : victoire, Hugo avait compris !
C’est ainsi que depuis j’ai tiré deux conclusions de ses quelques tares : Dieu peut dire autant qu’il veut « aime ton prochaine comme toi-même », déjà je ne suis pas un numéro donc je n’ai pas encore trouvé le suivant, et d’autre part je préfère quand même moi-même. D’ailleurs comme disait Jacques ôté de son esprit à une fin de repas commun : « Si ces ronds plats t’on donné des vagues nerfs, et bien va, laisse, profite de la bonne humeur, regarde comme ces valets rient, bien qu’ils furent tiers ! »