Là-bas
Regarde au loin
Au sommet de mon regard
Les ombres des sablons
Devant mon visage blafard
Brouillé par tes sens
Je sens ton cœur immense
Écorché par les vies
Au fond du précipice
Du haut de mon âme
J’admire les répits infâmes
Reclus dans les enclos
À la marge des suppôts
Regarde là-bas
À la limite de la soie
Qui compose les habits
Entouré de ton corps béni
Je fume tes pensées
Denrées déviées
Aux allures frugales
Mêlées à la mélasse
Mais je n’oublie rien
De ton incroyable matin
Accroché par la parole
Où part cette course folle