La chasse aux autographes
Comme avant chaque élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen ressort son costume de Calimero et prendre le rôle du mal aimé des français : « je n’ai pas encore les 500 signatures » déclare le président du Front National, rejoint récemment par Olivier Besancenot. Dans neuf jours, il sera tard. Neuf jours, c’est le temps qu’il reste(rait) aux deux candidats pour tenter de convaincre les élus de donner leurs signatures, élus qui se sont souvent retenus par crainte d’être critiquer. Conscients de cette situation, certains maires tentent d’en faire un treizième mois, comme ce maire du Calvados qui crie haut et fort que sa signature ira à celui qui alignera le plus d’euros sur (sous ?) la table. Ce chèque servira à financer l¹école maternelle du village mais aussi le club de vélo et une association culturelle », précise-t-il encore. «Rien ne l¹interdit, ni dans les lois, ni dans les règles, du moment que ça ne porte pas atteinte aux bonnes mœurs ou à la dignité du vote», explique-t-on au Conseil Constitutionnel. Alors, j’ai envie de faire comme ce maire, mon patronyme devrait d’ailleurs m’autoriser à donner ma signature, et propose ma signature en vente aux enchères avec une mise minimale de 200€ (moi aussi j’ai un club à financer). Ma bonté me perdra…