La fête à la gazelle

Aujourd'hui jeudi 9 mars de l'année deux mil sept, nous avons eu le droit pour la X( ?)ème année consécutive à la journée de la femelle humaine. L'être féminin contrairement à son opposé sexuel que l'on appelle homme possède l'unique droit misogyne d'avoir une journée en son honneur en plus de la fête des mamans à l'approche des beaux jours, et ce même si en janvier on a le droit aux beaux jours habituellement réservés aux mois de juin et juillet mais après tous, abolissons les privilèges. Cette grande fête internationale met à l'honneur le sexe faible de la moderne afin de lui faire miroiter qu'au moins une journée par an, la lui est reconnaissante. La démagogie de la situation fait peine à voir. La pitié est tellement grand que, perdu dans d'obscures pensées d'intégrismes féministes, personne ne semble choqué de devoir offrir une et une seule journée pour les femmes. La désolation est telle qu'elle me fait aisément penser à la lecture du programme de Ségogol, tiens encore une. Décidemment elles son partout.

Benjamin Charles

Photographe, réalisateur, consultant social media & content

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