Le départ
Ne fais pas ça
Pars
Regarde dans les lunettes
Ce jeu que tous j’ignore
Et regarde fixement tout près de moi
Pour toujours
Faisons l’amour
À deux ou à plus
Faisons le jeu du diable
Triolet octave verset
Chaque octave est une vie
Chaque pixel est un mystère
Dans cet océan étrange
Où nos particules se mélangent
Au pas de ta porte qui ne se ferme pas
Soucie-toi de toi et repars
Je dois t’aimer en secret
Dans ce destin calculé
Atteint par le temps criminel
La saleté est maitresse
Sans puissance
J’approche mes lèvres de ton visage
Regardant le grand tableau noir
Aspect d’un espace singulier
J’y écris les formules du cœur
Dans ma vie qui sera brève
Ce combat n’est pas encore perdu
Même s’il ressemble fort
À une défaite sidérale
Je t’aime dans ta faiblesse
Dans ta disparition programmée
Qui progressivement t’enlève à moi
Maillons de chair
Rose blanche
Pomme dans l’arbre
Le chant du violon te rassure
Il pleure quand je berce ton corps
Décharné par le sort acharné
Tu pars doucement
Je te suis tendrement
Opacité d’une existence nacrée
Qui ne sentira jamais la poussière humide
Bonjour à toi
Dans cette bientôt Nouvelle Ville
Où les idées rongent les questions
D’un trou noir infini
Que tu laisses derrière toi
Que tu laisses en moi
Le temps n’a plus de temps
Il n’a jamais eu de début
Existence informelle de l’union
Mais j’avance dans la nuit
Et je pense à ta douceur