Les escaliers de feu
Compte les pensées.
Compte les fleurs qui devant fanent.
Admire le travail naturel
De l’évier de vie
Qui se vide de toute substance.
Regarde la mort t’entourer
Tourner autour de toi qui fuis.
Subis sans parler cette escalade malléable
D’où arrive l’ascension qui mène aux cieux.
Monte avec lui et plante à nouveau
Cette vie que tu regrettes
Et qui te manque, à qui tu manques
Qui un peu plus à chaque oubli
Désespère de ta vaine présence.