Mamie
À Jacqueline Charles
Évoquée dans un son
Je me rappelle à elle
Mais je ne parlais pas
Quand je vivais dans un jardin
Un monde merveilleux et mourant
Je me rappelle à elle
Et je n’oublie rien
De ces images gravées
Dont la couleur s’efface
Dont la douleur s’estompe
Mais le départ est toujours là
Je me rappelle encore
De ces faux cheveux
Qui m’ont fait pleurer
(silence d’hôpital)
Chambre toute blanche
Où rien ne vit vraiment
Silence rythmé et électrique
Quand je revois les hirondelles
Je me rappelle à elle
Son souvenir dans le salon
Son souvenir à l’apéro
Les Balistos et la cuisine
Dans cette maison que je visite encore
Dans ma solitude spirituelle
Je me rappelle encore à elle
Évoquée dans un son
Je me rappelle à elle
Mais je ne parlais pas
Quand je vivais dans un jardin
Un monde merveilleux et mourant
Je me rappelle à elle
Et je n’oublie rien
De ces images gravées
Dont la couleur s’efface
Dont la douleur s’estompe
Mais le départ est toujours là
Je me rappelle encore
De ces faux cheveux
Qui m’ont fait pleurer
(silence d’hôpital)
Chambre toute blanche
Où rien ne vit vraiment
Silence rythmé et électrique
Quand je revois les hirondelles
Je me rappelle à elle
Son souvenir dans le salon
Son souvenir à l’apéro
Les Balistos et la cuisine
Dans cette maison que je visite encore
Dans ma solitude spirituelle
Je me rappelle encore à elle