Matinée
Comment ouvrir les yeux
Quand la chair extirpée
De ce corps au réveil
Luit encore
Du sang qui coule ?
Dans les draps furieux
Fatigués par la nuit
Les bras nus de l’amour
Annonce le jour levant
Pendus à la pendule
Paresseux et bougonne
Qui distille les rêves
Les costumes aux manches courtes
Donne leur toile forcée
Au lycéen qui s’approche
De ces années d’expérience
Fuite la destinée gravée
Sur ton front dévêtu
Suant la fatigue
De cette nuit incomplète