Ne Soyons Pas Nuls, Votons Blanc !
Depuis 1848 en France, tous les citoyens (et citoyennes depuis 1944) ont le droit de vote lorsqu’ils en ont l’âge légal. Chaque citoyen est donc susceptible de se faire entendre par l’Etat et ses représentants et sa voix doit être prise en compte afin que tous puissions exprimer nos avis sur les questionnements formulés par nos dirigeants. Jusque là, tout semble clair.
Or, depuis que le vote est vote, le vote dit blanc, qui consiste à ne pas mettre de nom sur le papier et donc à exprimer son mécontentement n’est même pas comptabilisé conjointement avec le vote nul (qui consiste à voter pour Lucky Luke ou les Daltons (merci de ne tenter aucune analogie) – Euh, que celui qui a dit qu’Arlette faisait Ma Dalton et Jean-Marie Rantanplan s’excuse sur le champ !) ou à l’abstention (qui consiste à attendre que PPDA donnent à la TV en direct live les résultats de ceux qui ont bougé leur cul, et ce commenté par les plus grands politologues français à savoir une voyante et un coiffeur). Non, il n’est mis nulle part !
Cependant, le vote blanc est différent ! Car pour éviter la nullité de son vote, le votant doit préparer SON bulletin, puisque aucun bulletin blanc n’est mis à disposition… D’autre part, le voteur blanc lui prends la démocratie au sérieux et exprime son avis, et non, lui ne vote pas pour Averell ou pour un quelconque facteur déprimé. Troisièmement et je finirai ma comparaison sur ce point majeur, le votationeur blanc bouge ses deux fesses (pour ceux qui en ont deux) pour aller jusqu’au bureau de vote et daigne donc répondre à l’appel de l’Etat ?
Imaginons que le vote blanc venait à arriver aux urnes et que les papiers blancs synonymes de « je m’en fout de votre gueule » ou « j’y comprends rien » ou « vous êtes plus pourris les uns que les autres » fasse un pourcentage important. Seraient-ce encore ignorés ? Puisque quand 60% des français s’abstiennent on ne s’abstient pas de faire passer la vote, est ce que si le vote blanc comptabilisait plus de vote que le premier condidat il serait lui aussi ignoré ? Au alors est ce que le vote blanc n’est pas simplement un habile moyen d’assurer à nos pourriticiens ses modes de scrutins non proportionnels et surtout les règles de financement. Songez simplement que si tous les votes étaient comptabilités dans cette règle les partis auraient plus de ml à atteindre les 5% nécessaires pour le remboursement des campagnes et que pour simple exemple Bayrou, Arlette, Chevènement et Mamère n’aurait jamais été remboursés. Quel dommage…