Post-noël
J’avais ce matin l’immense plaisir d’être avec des enfants qui m’ont donc fait par des merveilles de consommation que leurs ancêtres leur avait donné le soir de Noël afin qu’ils puissent se purger l’estomac sans être maladroitement dérangé par les petits monstres. L’un d’eux me lâche alors, enfin l’une, c’était un enfant femelle : « Moi j’ai eu un jeu avec des chevals ». Quelle conne ! Le paternel aurait mieux fait de lui acheter un BLED ou un Larousse à la blondinette, et non pas l’inverse. Parce que oui, notre belle langue –de veau à la sauve au poivre- française est pleine de piège pour les incontinents petits enfants avides d’âneries à la chaîne. On ne dit pas des chevals, mais bien des chevaux. Et c’est comme ça partout, un batal, des bateaux. Et même qu’on l’accord avec l’adjectif dit qualificatif, comme les matchs de coupe du monde post-décrits. Par exemple, pour un animal des bois commun tel les gens dans la rue, on dira un chacal banal. Vous savez, ces têtes tellement communes qu’on ne sait plus bien si c’est Laurence Ferrari ou Jean-Pierre Pernault. Enfin sur, c’est un sportif. J’écrivais donc, avant de m’égarer moi-même, que l’on disait bien « un chacal banal » lorsqu’il n’y en a qu’un seul, et, en cas de reproduction « deux chacaux banaux », rien à voir avec Eugène le commentateur beuglant du ballon rond bicolore. Décidément tout se perd ma bonne dame…