Pourquoi je me lève à 9h30 tous les matins (et ce que vous gagnerez à en faire autant)
Pendant ma revue de presse quotidienne le matin dans mon lit, je suis tombé sur un article de Laura Mabille, « Productivity Ninja », sur le Huff qui expliquait qu’elle avait changé de vie en se levant tous les jours à 5H30, en se comparant à Richard Branson, Tim Cook, ou Jack Dorsey. Sans doute ont ils le même rythme de vie et niveau de responsabilité.
Je suis pas un mec du matin. J’aime pas trop trop me lever. J’aime dormir. J’aime mon lit. J’aime flâner. J’aime glander. J’aime penser à rien. J’aime me laisser un peu vivre.
Le sommeil est le seul truc dans ta vie qui est naturel et que personne ne contrôle. Un moment où tu es vraiment seul, où tu fais ce que tu veux, où tu penses à ce que tu veux.
Dix ans après avoir quitté le système éducatif (en tant qu’étudiant en tout cas), pour moi le réveil est toujours fortement associé à l’obligation de se lever tôt pour aller assister à des cours qui me barbaient. Sept heures. Tous les matins. Peu importe l’heure du premier cours. Il fallait prendre le bus à sept heures quarante cinq précises. Le louper, c’était louper la journée.
Moi, je suis un mec du soir. J’aime la nuit pour son calme et la productivité qu’elle m’accorde. Certaines études douteuses tentent même de prouver que les gens qui se couchent tard sont plus intelligents que les autres. Depuis plusieurs années je ne travaille pas le matin. Même dans les entreprises où j’ai été salarié. Pour autant je suis présent. J’arrive entre 10H et 10H30 en fonction de mon heure de réveil. Je me fixe une limite à 9H30. Si je suis réveillé avant, ce qui est souvent le cas, je me réveille doucement.
Ma pré-matinée commence par la lecture de mes notifications de la nuit sur mon téléphone. Je n’y réponds généralement pas. Je lis mon fil Twitter, le fil AFP et je sélectionne quelques articles du Monde pendant que je me prépare. Sur le chemin, j’enregistre quelques titres sur Spotify et je télécharge les quelques trucs que je veux lire avant que le métro ne coupe ma 3G. Le trajet du matin est dédié à la lecture d’articles chauds ou de fond, alors que celui du soir est plutôt dédié à la musique.
Autant que possible, j’évite de faire le matin toute tâche réellement en lien avec mon travail du moment. Je préfère m’informer, faire de la veille, lire mes e-mails, regarder quelques vidéos, voir ce qu’il se dit globalement sur les réseaux sociaux, le tout en écoutant un bon album.
L’après midi, qui commence vers 14H30 (je mange rarement avant 13H30) est consacré aux travaux qui demandent de l’énergie et de la concentration, comme les grosses tâches de fond, l’élaboration de gros documents, de stratégie ou des projets lourds. Pendant plusieurs heures je me consacre à un ou deux projets en tentant d’être le moins dérangé possible. Mais la journée est forcément entrecoupée d’appels, de rendez-vous ou d’e-mails urgents qui nécessitent de stopper son attention.
Je quitte généralement mon lieu de travail entre 19 et 21H pour rejoindre un apéro, un concert ou divers pinces-fesses jusqu’avant le dernier métro.
De retour chez moi, la journée n’est en réalité pas terminée. Après avoir vérifié quelques trucs pros, c’est l’heure de moi. Playlist adaptée. Devant mon ordinateur j’édite quelques photos, je monte une vidéo, je regarde quelques trucs qui m’ont inspiré dans la journée puis j’écris. Je colle. Je créé. Tout et n’importe quoi. Comme ça vient. Parfois c’est nul. Ok, souvent. Mais j’aime bien. Ca me passe le temps, ça me détend, et ça ma libère. Je fais respirer mon esprit en tweetant quelque conneries. Éternuements numériques. Si je n’ai plus rien à faire, je m’installe devant une série et/ou un jeu vidéo. Je suis seul avec moi même, tranquille, dans une ambiance reposé. Et je pars dormir entre 2 et 3H. Fatigué et apaisé. Je sais pas si j’ai été plus productif que d’autres, en tout cas, je ne me suis rien imposé qui aille contre mon propre rythme.