Rien à dire
Aujourd’hui j’ai rien à dire. La journée a été aussi mouvementée qu’un débat entre Marie-Georges Buffet et Robert Hue. L’actualité est aussi déprimante qu’un camp de concentration vidé par Himmler. Bref, je m’emmerde. Certains répondront de manière tout à fait démagogue : « Quand on n’a rien à dire : on ferme sa gueule ! ». Cette maxime bien qu’un peu excessive pourrait se revélée juste lorsqu’un homme politique sous le coup d’un échec décide de se retirer de son milieu si juteux, mais pour moi, simple écriteur (oui oui) de e-messages, je préfère passer outre.
Il n’empêche que rien dans la vie de ce vingt-sept avril deux mil six ne retient mon attention. Ni l’affaire Clearstream qui importe autant dans ma vie que la condition des femmes hirondelles au Pérou oriental, ni même la grippe aviaire qui m’ennuie (presque) autant que les discours de François Hollande… Alors j’ai décidé je vous faire part de mon profond dégout de cette journée, pas même capable de susciter chez moi la moindre envie d’écrire. Comme dirais l’autre, yauque nem !