Solitude royale
S’il parle dans les airs
Il se rabat sur les ailerons
Où sa barbe rosée s’écarte
L’émeraude l’use
Dans cette conviction profonde
Reviens à lui douceur simple
Qui retient les épaisseurs inconsolables
Tu vas dans le jour funèbre
Les mains impatientes et froides
Tendrement courbées vers le nord
Attachés aux oliviers morts
De son intimité solennelle
Bondit l’évocation d’amour
Les paroles vendangées
Perdues dans ce premier bac
Protègent ce personnage de mystère
Qui fuit le temps
Poésie à la main
Cherchant la plénitude
Dans un périple qui séduite
L’incroyable menton
Enfoncé gravé dans son crâne
Le vin de la gloire absout
Ce que fait subir la solitude
Au dos de cette dune jaune
Terre de sable
De la tribu des damnés
Où filent les butins oubliés
Il revient brusquement
Regardant l’étoile matinale
Qui refuse désormais de luire