Souverain

L’immense chenille de Pâques redoute l’attaque solitaire des coutumes connues

Enflammée par la poussière

Elle déclare l’ennui passager d’une illusion perdue qui noue toute vraisemblance avec la chance

L’incroyable rivière de rubis qui se reflète dans les soleils

Autant que l’anneau ruisselant et serpentant dans sa blessure

D’où viendrait cette solitude amère semblable à l’ancre des navires échoués

Le jugement du livre sur la mousse abondante semble suranné

Mais l’humidité omniprésence comptabilise les tentations automnales

Rien n’est plus beau que les lèvres entourées par l’amour

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Benjamin Charles

Photographe, réalisateur, consultant social media & content

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