Touché ? Coulé !

Comme il y a quelques temps de cela à la sortie son dernier film, je me permet de faire un petit article sur l’avènement du dernier film de l’ami Night Shyamalan. Déjà déçu par « The Village », ce n’est pas sans une certaine réticence que j’accède à la salle 5 de mon habituel MK2 Quai de Seine (ou Loire, je ne sais plus bien). Notez, avant de lire, que Night est l’un des mes réalisateurs préférés

Dès les première secondes du film, une inhabituelle odeur de « déjà vu » de fait sentir. Ce n’est pas l’image, ni la désormais récurrente présence de l’horripilante Bryce de Dallas, fille du réalisateur sus-descendu, Ron Howard, c’est plutôt le travail d’un autre Howard, James Newton, le rejetté de la famille Arquette, mais surtout connu pour être le compositeur des magnifiques bandes originales des autres oeuvres de Night. Cette fois, Howard nous livre une musique pompeuse et surtout bien proche des odes de Hilary Hahn dans « The Village ». Bref, ça commence plutôt mal.

La seconde mauvaise surprise c’est l’omni présence de Night en personne. Alors qu’il se cantonne dans de petits rôles à la Hitchock dans ses films précédents, il s’adonne cette fois à interpréter un second rôle, sans performance aucune, ajoutons le. Ces petits détails passés, la pseudo-histoire commence avec comme moteur deux chinoises qui racontent (en stereo) une « bedtime story » à un gardien de motel qui cache son passé à tout prix mais que tout les habitants connaissent. En prime, nous avons la performance d’une chinoise hystérique, d’une sirène désenchantée, d’un demi Van Damne et de tout un tas d’autres clichés que Shyamalan avait jusqu’ici réussi à éviter. Tous ces personnes se lancent sans aucune réserve dans une histoire issue donc d’une histoire d’une arrière grand mère dont personne ne connait l’origine, ayant pour base un mot prononcé par la fameuse sirène cyanosée. Histoire dont le poisson terreste est bien entendu la personne principal sans le savoir, mais tout en sachant quand même quelques détails. Nous ne comprennez rien ? Night non plus, et ça se voit. Après des touches d’humours, surement trouvées dans l’hilarité d’une soirée bien arrosée avec ses amis les Howard’s, qui ne feront pas plus rire les spectateurs que le ridicule de certaines scènes et du scénario (si compté que scénario il y eu), Night finit son film en le baclant, sans conclure, sans moral, sans final twist, sans ouverture.

Night m’a déçu…

Benjamin Charles

Photographe, réalisateur, consultant social media & content

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