Toujours plus loin
Dès que tu fus je m’allumai à midi
Dans le vers d’un poème en prose
Angoisse singulière où l’amour retentit dans les chemins
Où je marche pieds nus sur l’écho de tes désirs vains
Cette philosophie d’optimisme rapproche la nature
Où je vais désormais réunir les cœurs usés
Ne dis rien !
Ne bouge pas !
La sombre liberté dans les fourrés autour du vide intense
Étourdit les lendemains
Ceux qui s’accordent avec les lumières diurnes
Ceux-là ne sont les ennemis de personnes
Et moi je m’endors au coq chantant dans la tendre illusion
Engourdie par la flamme nomade
Étincelle de vie bleutée
J’y revois ma main contre ta main
Collées à la fenêtre folle et froide où la buée se dépose
Vogue lumière obéissante !
N’hésite plus entre existence et amour