Driiiing. La cloche sonne la rentrée. Et je ne parle pas du dernier album de Katy Perry. Non LA rentrée. Celle qui fait fleurir les marronniers dans le rédactions. Celle qui fait apparaitre des chemises et des slips tout neufs sur les écoliers. Celle qui mets des crayons de couleurs habillement taillés dans les trousses. La rentrée des classes qu’on a tous connu. Sauf Jena Lee qui a arrêté l’école au CP.

Habituellement la rentrée fait suite à deux jolis mois de vacances dédiés aux glandouilles enfantins et aux congés parentaux. Pendant ces mois de beaux temps (sic), les pauvres se tripotent au Arras pendant que les riches barbotent aux Bahamas, vieille tradition qui perdurent depuis l’acquisition des congés payés et avec elle la culpabilité sociale.

Dans notre joli milieu musical, la rentrée est synonyme de sérieux. Fini les putes, la coke et les tubes de l’été. On range la Macarena pour bosser sur Vive le vent. Après deux mois festivaliers de Roskilde à Benicàssim via le Danube, l’heure est au retour dans les bureaux et à l’envoi de CD dans les différentes rédactions. Même mon facteur, qui arrive pourtant à ne pas trouver mon nom sur la boite au lettre après un an, s’en est rendu compte. C’est dire.

Eh il y a de quoi s’amuser en cette rentrée 2010. Outre les annonces des retours d’Ace Of Base, Aqua et autres Jamaica des 90’s, une flopée de sorties s’annoncent excitantes : Arandel, Interpol, Madjo, Grinderman, Katerine, Patti Smith et bien d’autres… De quoi patienter en regardant tristement mourir les feuilles des arbres jusqu’à ce que se rallument les cheminées et qu’on fasse les bilans de l’année passée. Tiens, encore des marronniers en vue.