Démission Man
Puisque c’est parti pour les campagnes (enfin pas officiellement mais il n’empêche que tout le monde en parle tous les jours) et que j’ai pas ENCORE envie de ma faire arnaquer pas tous ces zompolitiks pendant les érections, j’ai décidé de les étudier. Le zompolitik du jour est Jean-Pierre Chevènement. Par zompolitik, j’entends bien sur tous ces blaireaux qui tentent à travers les médias de nous faire rêver de ce qu’ils feront demain en tentant de nous faire oublier les conneries d’aujourd’hui.
J.P.C. (je le note comme ça par simple convention) a fait ses « études » à l’E.N.A. de 1963 à 1965, dans la même promotion que Lionel Jospin et Jacques Toubon, alors forcément entre un looser né et un ridicule conservateur linguistique (l’inventeur de « vacancelle » francisation de « week-end »), J.P. n’a jamais rien pu apprendre de bon… Malgré sa langue bien pendue, J.P.C n’a pas fait que dire des conneries, il est aussi passé à l’action en 1971 en créant un des plans grands fléaux actuels de notre société, le Parti Socialiste (le P.C. n’étant pas un fléau puisqu’il ne gêne personne) avec François Mitterrand qui après le congrès de Metz n 1979 le nomme responsable du programme des socialistes (et oui, c’étais lui…). Papy François le nomme alors ministre de la recherches, mais n’ayant trouvé que des emmerdes, il démission deux ans plus tard et déclare « Un ministre sa démissionne ou sa ferme sa gueule ». Puis en 1988 il est renommé ministre mais cette fois à la Défense. Après moins de 3 ans, au lieu d’appuyer ses propos concernant la guerre en Irak, il démission une seconde fois pour dénoncer l’engagement de l’armée française. Quelle virilité ! En 1993, encore une démission, celle du Parti Socialiste (comme quoi on fait tous de bonnes choses dans la vie) et quatre ans plus tard, le gauche le nomme encore une fois (faut vraiment être de gauche pour pas comprendre) mais cette fois-ci au Ministère de l’Intérieur. Après 3 ans (record personnel), il démissionne pour protester et déclare cette fois « La Ministre de l’Intérieur, c’est la femme de ménage du gouvernement », ce qui Nicolas Sarkozy a complété en avouant qu’il voulait « nettoyer au Kärcher ». En 2002 il se présente à l’élection présidentiel en tant que boss incontesté du Pôle Républicain et obtient 5.33%. Il change alors le nom de son parti en « Mouvement Républicain et Citoyen », un nom finalement aussi risible que son score. En 2004, il se prononce contre le Traité de la Constitution Européenne, mais n’ayant plus aucun poste il ne démissionne de nulle part. Néanmoins, malgré ses lamentables échecs et son extraordinaire risibilité, J.P.C. est l’un des rares zompolitiks a avoir faire condamné l’entartreur pour « violences volontaires avec préméditation ». Il déclara : « Nous ne nous laisserons pas caricaturer par des lâches, des snobinards, des politiciens à bout de souffle suivis par des cohortes d’arrivistes prétentieux ». Va comprendre…