Derniers mots
Ô raison funèbre, laisse-moi jouir de ta tristesse
Laisse-moi le péril de ton insouciance
Et garde les saltimbanques loin de toi.
Je ne vois en toi
Que la pacification des êtres
Par les mots qui ne sauvent plus rien
Mais qui lave les honneurs
De ceux qui ne sont plus.
Funeste diction, regarde mes pupilles
Perdue dans le tunnel du néant
Accéder à ce qui reste du cadavre
De mon enfance accablée.