Martyr d’avril
Téléporte-moi face à la mort qui te guette
En face de tes songes à qui je jette
L’intégrité de cette étrange épitaphe
Taillé par les pétales noyés dans la carafe
De ta boussole à l’aiguille qui défie
Les positions martiales des flèches aigries
Il ne reste que le torse de ces corps
Où je me jetais lucide comme la mort
Car c’est à toi qu’appartient mon existence
Simple béatitude qui sans résistance
A plié sous le poids de ton court regard
Parti dans le nouveau d’une peinture hagard