Matinée
L’imagination dévastée par cette cruelle réalité
Le conduit à ne plus vouloir la vivre
Coupé de son bonheur d’écume
Anéanti par le trop-plein de physique
Il attend que le surréalisme le gagne
Comme un enfant attend ses rêves le soir
Impatient dans sa peine
Il écrit sans plaisir en n’exprimant
Rien d’autre que la grisaille de ce qu’il voit
Il décrit tout
Mais n’écrit rien
En panne de ce qui lui fait
Chaque matin
Ouvrir les yeux et se lever
Malgré l’incompréhension qu’il a de cette morne vie