Qui soudain n’est plus qu’une

Un âge perdu

Tu me parles d’un amour qui pleure des larmes de feu

Ignorant ta beauté bâtie aux heures de décembre

Quand ton visage clos sur ton miroir ambré

Distrayant la nuit dans un ciel aux nuages cotonneux

Je rêve engourdi ans les herbes folles

Entre la lumière de la lyre et le filament des mélodies

Magnifiée par la radiance de mortes bestioles

Cathédrale d’émotions cadrées par les litanies

La chimère des âges oubliés a sévi dans la grotte

Immensité sévère parsemée de matinées de mai

Aux ombres masquées qui parlent de ce monde polyglotte

Perdue dans les sourires transparents et gourmets.

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Benjamin Charles

Photographe, réalisateur, consultant social media & content

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