Ridiculous Man
Après J.P.C. hier, le zompolitik du jour est Olivier Besancenot. Euh non, vous commencez pas à rigoler, parce que sinon on va pas s’en sortir. Certes cet homme avait le choix entre la carrière de Staline et le comique d’Eric et Ramzy, je vous laisse deviner lequel des deux il a choisi (et ce malgré sa couleur, de toute façon on ne juge pas les gens sur leurs couleurs aussi rouges soit-elles). Né dans les Hauts-de-Seine d’un papa professeur en collège et de sa maman (à lui pas à son père) psychologue scolaire tout destinait Olivier a entrer dans le système scolaire et voter à droite. Seulement, tout comme certains ont connu les jeunesses hitlériennes, Olivier a connu les jeunesses communistes. Dès 14 ans il entre chez SOS Racisme puis dans les Jeunesses Communistes Révolutionnaires (JCR) et rejoint le bureau en 1988. Dès lors, rien ne sera plus pareil chez les Besancenot. Alors qu’il travailler chez Shopi à Levallois-Perret il fonde une section CGT. En 1997 Olivier, en quête d’idées neuves, décide de se faire facteur à Neuilly-sur-Seine pour espionner des (vrais) zompolitiks il y créé Sud-PTT syndicat pour la demande de nouveaux vélos pour les facteurs. Rapidement, il devient un des trois porte-paroles de la Ligue Communiste Révolutionnaire, sorte de secte clandestine vénérant, Staline, Lénine, Alcaline etc. Non fort d’être lui aussi tout simplement ridicule, Besancenot se présente en 2002 à l’élection présidentielle et recueille un misérable 4.25% excluant les votes blancs et incluant les votes pris de Jospin/Chirac par les media (pour ceux qui m’ont plusieurs fois signalé la faute, nous devons écrire « un medium, des media », donc inutile de mettre un « s » au bout de « des media » – voilà !). Il avait raison le bougre, à seulement 27 ans, il prenait tout simplement exemple sur son modèle Jean-Marie Le Pen (0.75% en 1974, 14.38% en 1988, 15% en 1995, 16,86% en 2002), en se disant : « Dans 20 ans, j’y suis ! ». Pendant ca « campagne », Olivier qui pouvait presque se donner une image de « l’homme qui fait pitié » fait chuter sa côte en se disant « communiste, libertaire et altermondialiste ». Enfin, comme dit Alain Krivine, « Ca (lui) passera avec l’âge… ». En 2003, Besancenot annonce qu’il est papa : on n’a pas tous la chance d’avoir des parents altermondialistes !